La naturopathie, c'est quoi ?
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On peut parfois trouver aujourd’hui d’autres vocables approchants comme la naturothérapie qui désigne une discipline visant à soigner par la nature.
Littéralement, la naturopathie est un ensemble de méthodes naturelles qui permettent de rester en bonne santé. Avant de soigner (aspect curatif), la naturopathie est préventive et vise à garder une bonne santé globale et cela signifie qu’elle appréhende l’homme dans sa globalité. On dit qu’elle est une discipline holistique car elle rétablit l’équilibre entre le corps et l’esprit. Par exemple, si l’emploi de certaines plantes peut faire passer un mal de gorge ou un mal de tête, d’autres plantes sont adaptées pour améliorer le moral, la qualité du sommeil ou faire baisser le stress. On considère que cette médecine holistique agit aussi bien sur le corps que sur l’esprit.
Inventé pour la première fois en 1902 par Benedict Lust, le mot naturopathie fait référence à un ensemble de techniques préventives et curatives. Sur ce dernier point, insistons sur le fait que la naturopathie ne se substitue pas à la médecine allopathique et lorsqu’on l’utilise à des fins curatives, c’est souvent en support d’un traitement allopathique (à base de médicaments). Un naturopathe n’incitera donc pas une personne à cesser la prise de médicaments pour traiter une maladie grave, afin de prendre à la place des traitements à base de plantes ou d’autres techniques naturelles. Cependant, le soutien de la naturopathie peut aider sur la voie de la guérison.
La naturopathie permet d’accéder à une meilleure hygiène de vie et un meilleur état général. C’est pourquoi, on parle aussi d’hygiéniste-naturopathe ou encore de conseiller(ère) en hygiène de vie.
Pour tendre vers un meilleur état de santé globale, le naturopathe pourra conseiller le patient dans plusieurs domaines. Chacun de ces domaines utilise des soins naturels, non-invasifs, comme :
Le naturopathe va donc faire un bilan vital avec son patient et découvrir, lors de cet entretien, que le patient n’arrive pas à gérer son stress, ce qui créé des insomnies depuis quelques temps. Ou bien, le patient a des problèmes de digestion qui l’empêchent de trouver le sommeil. Dans le premier cas, il faudra trouver les moyens d’apprendre au patient à gérer son stress, dans le deuxième cas, il faudra revoir son alimentation et peut-être aider les fonctions digestives par le choix de plantes adaptées. En agissant sur la cause, le patient n’aura plus besoin de prendre des médicaments pour traiter ses insomnies et retrouvera une meilleure qualité de vie.
Définition naturopathie
Le mot naturopathie est formé sur deux vocables anglais : « path » et « nature » et désigne un moyen d’appréhender la santé par « la voie de la nature ».On peut parfois trouver aujourd’hui d’autres vocables approchants comme la naturothérapie qui désigne une discipline visant à soigner par la nature.
Littéralement, la naturopathie est un ensemble de méthodes naturelles qui permettent de rester en bonne santé. Avant de soigner (aspect curatif), la naturopathie est préventive et vise à garder une bonne santé globale et cela signifie qu’elle appréhende l’homme dans sa globalité. On dit qu’elle est une discipline holistique car elle rétablit l’équilibre entre le corps et l’esprit. Par exemple, si l’emploi de certaines plantes peut faire passer un mal de gorge ou un mal de tête, d’autres plantes sont adaptées pour améliorer le moral, la qualité du sommeil ou faire baisser le stress. On considère que cette médecine holistique agit aussi bien sur le corps que sur l’esprit.
Inventé pour la première fois en 1902 par Benedict Lust, le mot naturopathie fait référence à un ensemble de techniques préventives et curatives. Sur ce dernier point, insistons sur le fait que la naturopathie ne se substitue pas à la médecine allopathique et lorsqu’on l’utilise à des fins curatives, c’est souvent en support d’un traitement allopathique (à base de médicaments). Un naturopathe n’incitera donc pas une personne à cesser la prise de médicaments pour traiter une maladie grave, afin de prendre à la place des traitements à base de plantes ou d’autres techniques naturelles. Cependant, le soutien de la naturopathie peut aider sur la voie de la guérison.
La naturopathie permet d’accéder à une meilleure hygiène de vie et un meilleur état général. C’est pourquoi, on parle aussi d’hygiéniste-naturopathe ou encore de conseiller(ère) en hygiène de vie.
Pour tendre vers un meilleur état de santé globale, le naturopathe pourra conseiller le patient dans plusieurs domaines. Chacun de ces domaines utilise des soins naturels, non-invasifs, comme :
- Les thérapies par l’eau : balnéothérapie, thalassothérapie, hydrothérapie, etc.
- Les activités physiques : gymnastique, yoga, natation, marche, etc.
- Le choix d’une bonne diététique : équilibre des nutriments, choix des vitamines, quantités journalières recommandées, connaissance des aliments qui doivent être proscrits (exemple : cas d’une allergie, d’une intolérance alimentaire…) ;
- La thérapie par les plantes : phytothérapie (tisanes, décoctions) aromathérapie (huiles essentielles à inhaler, pour le massage, etc.), les fleurs de Bach pour la gestion des émotions, compléments alimentaires ;
- Les méthodes de détente : relaxation, sophrologie, méditation ;
- Les techniques de rééquilibrage énergétique : acupression, réflexologie, Shiatsu, etc.
- Les autres techniques : Art thérapie (dessin, chant, etc.), la pratique du jeûne, la détoxification de l’organisme, etc.
Le naturopathe va donc faire un bilan vital avec son patient et découvrir, lors de cet entretien, que le patient n’arrive pas à gérer son stress, ce qui créé des insomnies depuis quelques temps. Ou bien, le patient a des problèmes de digestion qui l’empêchent de trouver le sommeil. Dans le premier cas, il faudra trouver les moyens d’apprendre au patient à gérer son stress, dans le deuxième cas, il faudra revoir son alimentation et peut-être aider les fonctions digestives par le choix de plantes adaptées. En agissant sur la cause, le patient n’aura plus besoin de prendre des médicaments pour traiter ses insomnies et retrouvera une meilleure qualité de vie.
Se soigner par les remèdes naturels a toujours été ce que l’homme a recherché depuis la nuit des temps. Mais avec les avancées d’Hippocrate – Vᵉ siècle avant J.C. – on peut dire que la naturopathie a bénéficié de l’héritage de ce médecin pour se développer au début du 20ᵉ siècle où la naturothérapie était pratiquée bien avant l’arrivée des médicaments chimiques.
Les deux disciplines vont se confondre, car si la médecine allopathique se développe à la fin du 19ᵉ siècle pour connaitre un certain essor, elle se sert de certaines approches empiriques (hypnose, homéopathie, herboristerie et les produits de la pharmacopée).
La naturothérapie a vu le jour avec un médecin allemand qui était, par ailleurs, ostéopathe et chiropraticien, le docteur Benedict Lust (1870-1945). C’est, une fois émigré à New York, qu’il aura l’idée de créer la première école de naturothérapie qui comprend notamment des cours d’herboristerie, de physiologie, de physiothérapie, d’hydrothérapie, de psychologie et bien d’autres !
C’est un succès incontestable puisqu’une douzaine d’écoles de médecine naturopathique vont s’ouvrir ensuite durant le 20ᵉ siècle aux États-Unis.
Mais l’évolution de la médecine naturelle, s’accompagnait au même moment de progrès d’envergure du côté de la médecine allopathique (chirurgie lourde, médicaments de synthèse). Des méthodes qualifiées de scientifiques vont prendre du terrain et accroitre l’intérêt des universités occidentales pour des formations en médecine conventionnelle. On accorde alors seulement aux médecins formés dans ces facultés de médecine, la possibilité d’exercer légalement, à diagnostiquer et à soigner les maladies, ce qui entraine la fermeture de la majorité des écoles naturopathiques de l’époque.
Il faudra attendre les années 1970 pour que le public s’intéresse de nouveau à la naturothérapie et qu’une nouvelle génération de naturopathes, formés dans des universités américaines sur 4 ans, reprennent du service et regagnent une certaine popularité.
Le Gouvernement des USA accorda, en 1994, des subventions à la Bastyr University pour travailler communément à la recherche scientifique contre le sida. Cette université est une des plus grandes écoles d’Amérique du Nord, formant à la naturothérapie.
Historique de la naturopathie
On pourrait faire remonter la naturopathie à quelques millénaires, bien avant qu’on lui ait attribué son nom ! Si l’on considère que les Romains se soignaient en prenant des bains dans les fameux thermes et entretenaient leur santé par des exercices de gymnastique réguliers, on entrevoit déjà les prémices de la balnéothérapie. Et que dire de nos aïeux qui connaissaient les propriétés des simples (plantes) et qui en faisaient des onguents pour la beauté de la peau et des cheveux ou pour soigner des rhumes et des poussées de fièvre ?Se soigner par les remèdes naturels a toujours été ce que l’homme a recherché depuis la nuit des temps. Mais avec les avancées d’Hippocrate – Vᵉ siècle avant J.C. – on peut dire que la naturopathie a bénéficié de l’héritage de ce médecin pour se développer au début du 20ᵉ siècle où la naturothérapie était pratiquée bien avant l’arrivée des médicaments chimiques.
Les deux disciplines vont se confondre, car si la médecine allopathique se développe à la fin du 19ᵉ siècle pour connaitre un certain essor, elle se sert de certaines approches empiriques (hypnose, homéopathie, herboristerie et les produits de la pharmacopée).
La naturothérapie a vu le jour avec un médecin allemand qui était, par ailleurs, ostéopathe et chiropraticien, le docteur Benedict Lust (1870-1945). C’est, une fois émigré à New York, qu’il aura l’idée de créer la première école de naturothérapie qui comprend notamment des cours d’herboristerie, de physiologie, de physiothérapie, d’hydrothérapie, de psychologie et bien d’autres !
C’est un succès incontestable puisqu’une douzaine d’écoles de médecine naturopathique vont s’ouvrir ensuite durant le 20ᵉ siècle aux États-Unis.
Mais l’évolution de la médecine naturelle, s’accompagnait au même moment de progrès d’envergure du côté de la médecine allopathique (chirurgie lourde, médicaments de synthèse). Des méthodes qualifiées de scientifiques vont prendre du terrain et accroitre l’intérêt des universités occidentales pour des formations en médecine conventionnelle. On accorde alors seulement aux médecins formés dans ces facultés de médecine, la possibilité d’exercer légalement, à diagnostiquer et à soigner les maladies, ce qui entraine la fermeture de la majorité des écoles naturopathiques de l’époque.
Il faudra attendre les années 1970 pour que le public s’intéresse de nouveau à la naturothérapie et qu’une nouvelle génération de naturopathes, formés dans des universités américaines sur 4 ans, reprennent du service et regagnent une certaine popularité.
Le Gouvernement des USA accorda, en 1994, des subventions à la Bastyr University pour travailler communément à la recherche scientifique contre le sida. Cette université est une des plus grandes écoles d’Amérique du Nord, formant à la naturothérapie.
Dans les pays où le naturopathe exerce plus librement, il peut prescrire ou administrer divers traitements, mais aussi pratiquer des examens, et, lorsqu’il estime qu’il est face à un problème de santé où son champ d’expertise ne lui permet pas d’intervenir, il enverra son patient chez un spécialiste (exemple : médecin, chirurgien ou autre).
Dans les autres pays, notamment en France, le naturopathe est plutôt un conseiller en santé et ne se substitue jamais au médecin. Même si le naturopathe ne se substitue pas à la médecine allopathique, l’évolution du métier et de la perception publique générale de sa fonction, fait qu’il tend toutefois à asseoir davantage sa position. Ainsi, des naturopathes peuvent siéger avec des médecins auprès des comités de travail qui supervisent les politiques de santé publique ou les travaux de la recherche médicale. Les autorités gouvernementales et médicales tendent donc à leur faire une place un peu plus marquée.
Depuis quelques années, certaines mutuelles ont pris le parti de prendre en charge une partie des soins de médecines douces, ce qui permet aussi à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des soins plus naturels.
Le métier de naturopathe passe par une formation qui est elle-même peu encadrée. L’évolution est en train de se faire pour pouvoir valoriser les écoles de formation sérieuses et sanctionner les formations par un diplôme reconnu.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classe la naturopathie au troisième rang des médecines traditionnelles, juste après la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) et la Médecin Ayurvédique indienne.
La reconnaissance en France
Si, dans certains pays, le naturopathe a plus de possibilités pour traiter des troubles chroniques et est presque l’équivalent d’un médecin généraliste, dans d’autres pays il est plus limité.Dans les pays où le naturopathe exerce plus librement, il peut prescrire ou administrer divers traitements, mais aussi pratiquer des examens, et, lorsqu’il estime qu’il est face à un problème de santé où son champ d’expertise ne lui permet pas d’intervenir, il enverra son patient chez un spécialiste (exemple : médecin, chirurgien ou autre).
Dans les autres pays, notamment en France, le naturopathe est plutôt un conseiller en santé et ne se substitue jamais au médecin. Même si le naturopathe ne se substitue pas à la médecine allopathique, l’évolution du métier et de la perception publique générale de sa fonction, fait qu’il tend toutefois à asseoir davantage sa position. Ainsi, des naturopathes peuvent siéger avec des médecins auprès des comités de travail qui supervisent les politiques de santé publique ou les travaux de la recherche médicale. Les autorités gouvernementales et médicales tendent donc à leur faire une place un peu plus marquée.
Depuis quelques années, certaines mutuelles ont pris le parti de prendre en charge une partie des soins de médecines douces, ce qui permet aussi à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des soins plus naturels.
Le métier de naturopathe passe par une formation qui est elle-même peu encadrée. L’évolution est en train de se faire pour pouvoir valoriser les écoles de formation sérieuses et sanctionner les formations par un diplôme reconnu.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classe la naturopathie au troisième rang des médecines traditionnelles, juste après la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) et la Médecin Ayurvédique indienne.
Elle aborde le patient dans une dimension préventive, mais aussi curative tout en respectant l’être dans sa globalité (approche corps/esprit, médecine holistique).
Partant du principe que tout déséquilibre – qu’il soit physique, psychique ou émotionnel – va occasionner la maladie, la naturopathie propose des méthodes préventives d’hygiène de vie qui permettront au corps d’aller puiser dans ses propres ressources pour prévenir tout problème de santé.
Le naturopathe s’apparente à un accompagnateur sur le chemin de la santé. Il ne va pas se contenter de soigner la cause d’un problème particulier, mais vous indiquera comment faire par vous-même pour traiter la cause du problème et ne plus rencontrer ce problème de santé.
La naturopathie se fonde sur 4 principes essentiels :
Les sept autres techniques utilisées en synergie peuvent être adaptées selon les cas et les besoins de chacun. Ce sont : la réflexologie, la phytologie, l’hydrologie, la biokinésie, les techniques manuelles, la pneumologie et le magnétisme.
Par rapport à d’autres médecines, la naturopathie offre des méthodes de soins qui sont compatibles entre elles. Vous pouvez faire de la marche active, changer votre mode de nutrition, faire des exercices de respiration, apprendre à utiliser les plantes pour soulager les petits maux de l’hiver, etc.
Comme elle n’est pas invasive, elle présente peu de risques sur la santé. Si les médicaments allopathiques peuvent comporter des effets secondaires importants sur la santé, il est rare d’avoir des risques importants en médecine douce.
Le patient comprend plus simplement son traitement. Il n’y a pas de formules chimiques incompréhensibles et de lecture de résultats auxquels il n’a pas accès, par manque de connaissances scientifiques.
Soulignons toutefois l’importance de demander l’avis des professionnels même dans le cas de soins de naturopathie, car les risques peuvent naitre d’un mauvais usage de certaines plantes par exemple. On mettra toujours en garde contre l’utilisation inappropriée des huiles essentielles dont certaines peuvent être dangereuses chez la femme enceinte ou pour les enfants. Il faut aussi se méfier de certains soins ressemblant à la « naturopathie » mais étant proposés par des personnes non habilitées. C’est le cas notamment des séjours Détox qui ont tendance à se multiplier et qui ne sont pas toujours bien encadrés par des professionnels de la naturopathie et peuvent s’avérer dangereux pour l’organisme.
La naturopathie permet de se soigner autrement et surtout de préserver sa santé au moyen de méthodes naturelles. Si, d’un point de vue historique, elle a pu connaitre un désintéressement passager, elle est en passe de se refaire une bonne place grâce à un engouement général pour une meilleure hygiène de vie et le retour aux sources d’une nature qui nous apporte tous ses bienfaits.
La différence avec les autres types de médecine
La naturopathie est décrite comme une médecine douce, car elle utilise des soins non-invasifs. On parle également de médecine alternative ou médecine non-conventionnelle, par opposition à la médecine allopathique ou médecine conventionnelle.Elle aborde le patient dans une dimension préventive, mais aussi curative tout en respectant l’être dans sa globalité (approche corps/esprit, médecine holistique).
Partant du principe que tout déséquilibre – qu’il soit physique, psychique ou émotionnel – va occasionner la maladie, la naturopathie propose des méthodes préventives d’hygiène de vie qui permettront au corps d’aller puiser dans ses propres ressources pour prévenir tout problème de santé.
Le naturopathe s’apparente à un accompagnateur sur le chemin de la santé. Il ne va pas se contenter de soigner la cause d’un problème particulier, mais vous indiquera comment faire par vous-même pour traiter la cause du problème et ne plus rencontrer ce problème de santé.
La naturopathie se fonde sur 4 principes essentiels :
- D’abord ne pas nuire (ou en latin : « Primum non nocere »), soigner sans nuire à la personne. Par exemple, ne pas faire absolument taire un symptôme si l’on n’en a pas décelé la cause, car tôt ou tard, les symptômes reviendront de plus belle. Le symptôme apparait parfois comme partie d’un processus de guérison. Par exemple, une personne qui fait un jeûne ou une mono-diète pour purifier son organisme, peut ressentir des nausées ou avoir des maux de tête, lorsque l’organisme évacue les toxines. Le réflexe serait alors de prendre un médicament pour faire passer ce mal de tête, mais s’il est supportable, pourquoi ne pas laisser l’organisme finir son nettoyage interne et revenir à un état de santé meilleur sans nuire à son organisme ?
- La nature recèle son propre pouvoir guérisseur (ou en latin : « Vis medicatix naturae ») : l’homme a déjà en lui sa propre capacité d’auto-guérison. Un thérapeute en naturopathie doit l’aider à trouver l’accès à ses propres forces de guérison et à trouver et supprimer les obstacles qui entravent ces forces.
- Trouver la cause et la traiter (ou en latin : « Tolle causam ») : c’est le principe de la naturopathie. Le naturopathe ne cherche pas à faire taire les symptômes, mais va rechercher la cause de la maladie et aider le patient à y remédier. Si une personne a des plaques rouges sur le visage, au lieu de se précipiter sur une crème à appliquer localement pour éliminer ces tâches, il est plus important de savoir quelle est leur cause et éliminer cette cause. Dans cet exemple, on pourra s’apercevoir qu’il s’agit d’une sensibilité à un allergène (exemple : la composition d’une crème ou d’un vernis à ongles et dans ce cas changer de produit), une sensibilité alimentaire (exemple : allergie à certains aliments. En prendre note et les remplacer dans son alimentation par d’autres aliments plus appropriés), une réaction psychologique (exemple : une personne qui a une peur paralysante de parler en public, peut à la veille d’un entretien voir apparaitre des plaques rouges. Dans ce cas, consulter un psychologue, apprendre à gérer ses émotions, pourront traiter la cause du problème).
- Enseigner (ou en latin : «Docere ») : le naturopathe se double d’un formateur, car il explique à son patient comment retrouver une meilleure hygiène de vie et un meilleur équilibre général.
Les sept autres techniques utilisées en synergie peuvent être adaptées selon les cas et les besoins de chacun. Ce sont : la réflexologie, la phytologie, l’hydrologie, la biokinésie, les techniques manuelles, la pneumologie et le magnétisme.
Par rapport à d’autres médecines, la naturopathie offre des méthodes de soins qui sont compatibles entre elles. Vous pouvez faire de la marche active, changer votre mode de nutrition, faire des exercices de respiration, apprendre à utiliser les plantes pour soulager les petits maux de l’hiver, etc.
Comme elle n’est pas invasive, elle présente peu de risques sur la santé. Si les médicaments allopathiques peuvent comporter des effets secondaires importants sur la santé, il est rare d’avoir des risques importants en médecine douce.
Le patient comprend plus simplement son traitement. Il n’y a pas de formules chimiques incompréhensibles et de lecture de résultats auxquels il n’a pas accès, par manque de connaissances scientifiques.
Soulignons toutefois l’importance de demander l’avis des professionnels même dans le cas de soins de naturopathie, car les risques peuvent naitre d’un mauvais usage de certaines plantes par exemple. On mettra toujours en garde contre l’utilisation inappropriée des huiles essentielles dont certaines peuvent être dangereuses chez la femme enceinte ou pour les enfants. Il faut aussi se méfier de certains soins ressemblant à la « naturopathie » mais étant proposés par des personnes non habilitées. C’est le cas notamment des séjours Détox qui ont tendance à se multiplier et qui ne sont pas toujours bien encadrés par des professionnels de la naturopathie et peuvent s’avérer dangereux pour l’organisme.
La naturopathie permet de se soigner autrement et surtout de préserver sa santé au moyen de méthodes naturelles. Si, d’un point de vue historique, elle a pu connaitre un désintéressement passager, elle est en passe de se refaire une bonne place grâce à un engouement général pour une meilleure hygiène de vie et le retour aux sources d’une nature qui nous apporte tous ses bienfaits.