Découvrir le métier de naturopathe
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La naturopathie est une discipline qui appréhende l’homme dans son ensemble. C’est pourquoi on dit que ce métier est une thérapie holistique. Un autre fondement de la naturopathie consiste à s’intéresser avant tout à la cause d’une maladie et non pas seulement à faire taire les symptômes.
A la fois préventive et curative, la naturopathie utilise tous les moyens naturels pour améliorer l’état global du patient. Les soins dispensés par le naturopathe ou conseillés par ce thérapeute visent à améliorer l’équilibre corps/esprit et à se maintenir en bonne santé le plus longtemps possible.
Si le naturopathe ne se substitue pas au médecin, il accompagne le patient vers des solutions alternatives, dont certaines ne sont pas incompatibles avec un traitement à base de médicaments (médecine allopathique).
En tant que médecine douce, encore appelée médecine alternative ou non-conventionnelle, la naturopathie est répertoriée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme troisième médecine traditionnelle après la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) et l’Ayurveda, médecine traditionnelle de l’Inde.
Lors d’un premier entretien, le naturopathe échange avec son patient. Ce dernier peut venir le consulter pour un trouble de santé qu’il n’arrive pas à guérir et pour lequel les médicaments peuvent avoir peu d’efficacité (exemple : maladie de peau, problème de digestion, troubles du sommeil, stress, besoin d’aide pour arrêter de fumer). Il arrive aussi que des patients, sans problème particulier, souhaitent juste savoir comment améliorer leur hygiène de vie au quotidien. A l’entrée de l’hiver, des patients peuvent attendre de leur naturopathe des conseils pour éviter d’être exposés aux maux de l’hiver (rhume, grippe hivernale, dépression saisonnière, etc.). Le naturopathe pourra alors les orienter vers une meilleure hygiène de vie, leur proposer d’ajouter certaines vitamines à leurs menus, revoir le contenu de leurs assiettes, proposer des plantes qui stimulent le système immunitaire, conseiller certaines huiles essentielles qui assainissent l’air naturellement, etc.
Si le médecin a la possibilité de poser un diagnostic, ce n’est pas du ressort du naturopathe. Il peut cependant orienter son patient vers un médecin s’il juge que son état est grave et relève d’un traitement allopathique. Plus généralement, le naturopathe effectue un bilan vital et va plutôt déceler les mauvaises habitudes du patient (exemple : trop de sédentarité, régime alimentaire trop pauvre en certains aliments constitutifs d’une bonne santé, carences diverses en oligo-éléments, vitamines et minéraux, nervosité et troubles du sommeil, etc.). Le naturopathe pourra proposer par exemple des aides par la relaxation, la phytothérapie, un rééquilibrage alimentaire, des exercices physiques doux (yoga, gymnastique douce) ou des soins d’eau (cure thermal, balnéothérapie).
Le naturopathe a souvent un carnet d’adresses lui permettant d’orienter ses patients vers d’autres confrères. En effet, même s’il peut avoir plusieurs spécialisations comme cela est souvent le cas pour le naturopathe qui se spécialise en aromathérapie ou en iridologie, il n’a pas toujours suivi une formation assez complète pour apprendre à ses clients à se relaxer, à pratiquer du yoga ou retrouver une bonne posture pour soulager les maux du dos. Dans ce cas, il orientera son patient vers un relaxologue, un sophrologue, un professeur de yoga ou encore un ostéopathe.
Exercer la naturopathie c’est aussi savoir rester humble et pouvoir trouver des solutions pour orienter une personne vers un autre confrère. En tant que thérapie complémentaire, la naturopathie peut aider en complément d’un traitement allopathique mais les deux professionnels doivent pouvoir communiquer en cas de doute (exemple : la prise de certaines plantes peut annuler les effets d’un médicament prescrit, etc.).
Même si la naturopathie est une médecine douce, elle n’est pas sans contre-indications. Le thérapeute sera particulièrement vigilant lors du conseil aux femmes enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants ou aux personnes qui doivent suivre un traitement lourd pour le traitement d’une maladie. Par exemple, le choix des huiles essentielles ou de certaines plantes pourra être interdit pour les femmes enceintes ou allaitantes ou pour les enfants et les personnes immunodéprimées. Certaines pratiques comme le jeûne ou la diète peuvent également présenter des contre-indications pour des personnes fragiles ou déjà trop carencées. Le naturopathe se doit de prévenir des contre-indications possibles ou de ne pas prescrire certaines techniques qu’il jugerait trop risquées dans certains cas.
Le naturopathe qui accompagne son patient vers un meilleur équilibre est aussi un formateur qui enseigne les techniques de bien-être. Les naturopathes peuvent aussi participer et encadrer des groupes dans le cas d’ateliers à thèmes (week-end Détox ou semaine bien-être) où plusieurs disciplines du bien-être peuvent être proposées pour permettre aux participants de se sentir globalement mieux dans leur corps et dans leur tête.
Les autres appellations : hygiéniste-naturopathe, praticien en naturopathie, naturothérapeute, praticien en hygiène vitale, praticien naturopathe vitaliste…
Le naturopathe est un praticien de médecine douce qui utilise tous les moyens naturels et diverses techniques naturopathiques pour aider la personne à retrouver un meilleur équilibre global.
Description du métier de naturopathe
Le naturopathe est un praticien de santé naturelle. Il exerce la naturopathie, c’est-à-dire la voie de la nature qu’il faut suivre pour rester en bonne santé ou retrouver un équilibre de santé, aussi bien au niveau du corps que de l’esprit.La naturopathie est une discipline qui appréhende l’homme dans son ensemble. C’est pourquoi on dit que ce métier est une thérapie holistique. Un autre fondement de la naturopathie consiste à s’intéresser avant tout à la cause d’une maladie et non pas seulement à faire taire les symptômes.
A la fois préventive et curative, la naturopathie utilise tous les moyens naturels pour améliorer l’état global du patient. Les soins dispensés par le naturopathe ou conseillés par ce thérapeute visent à améliorer l’équilibre corps/esprit et à se maintenir en bonne santé le plus longtemps possible.
Si le naturopathe ne se substitue pas au médecin, il accompagne le patient vers des solutions alternatives, dont certaines ne sont pas incompatibles avec un traitement à base de médicaments (médecine allopathique).
En tant que médecine douce, encore appelée médecine alternative ou non-conventionnelle, la naturopathie est répertoriée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme troisième médecine traditionnelle après la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) et l’Ayurveda, médecine traditionnelle de l’Inde.
Lors d’un premier entretien, le naturopathe échange avec son patient. Ce dernier peut venir le consulter pour un trouble de santé qu’il n’arrive pas à guérir et pour lequel les médicaments peuvent avoir peu d’efficacité (exemple : maladie de peau, problème de digestion, troubles du sommeil, stress, besoin d’aide pour arrêter de fumer). Il arrive aussi que des patients, sans problème particulier, souhaitent juste savoir comment améliorer leur hygiène de vie au quotidien. A l’entrée de l’hiver, des patients peuvent attendre de leur naturopathe des conseils pour éviter d’être exposés aux maux de l’hiver (rhume, grippe hivernale, dépression saisonnière, etc.). Le naturopathe pourra alors les orienter vers une meilleure hygiène de vie, leur proposer d’ajouter certaines vitamines à leurs menus, revoir le contenu de leurs assiettes, proposer des plantes qui stimulent le système immunitaire, conseiller certaines huiles essentielles qui assainissent l’air naturellement, etc.
Si le médecin a la possibilité de poser un diagnostic, ce n’est pas du ressort du naturopathe. Il peut cependant orienter son patient vers un médecin s’il juge que son état est grave et relève d’un traitement allopathique. Plus généralement, le naturopathe effectue un bilan vital et va plutôt déceler les mauvaises habitudes du patient (exemple : trop de sédentarité, régime alimentaire trop pauvre en certains aliments constitutifs d’une bonne santé, carences diverses en oligo-éléments, vitamines et minéraux, nervosité et troubles du sommeil, etc.). Le naturopathe pourra proposer par exemple des aides par la relaxation, la phytothérapie, un rééquilibrage alimentaire, des exercices physiques doux (yoga, gymnastique douce) ou des soins d’eau (cure thermal, balnéothérapie).
Le naturopathe a souvent un carnet d’adresses lui permettant d’orienter ses patients vers d’autres confrères. En effet, même s’il peut avoir plusieurs spécialisations comme cela est souvent le cas pour le naturopathe qui se spécialise en aromathérapie ou en iridologie, il n’a pas toujours suivi une formation assez complète pour apprendre à ses clients à se relaxer, à pratiquer du yoga ou retrouver une bonne posture pour soulager les maux du dos. Dans ce cas, il orientera son patient vers un relaxologue, un sophrologue, un professeur de yoga ou encore un ostéopathe.
Exercer la naturopathie c’est aussi savoir rester humble et pouvoir trouver des solutions pour orienter une personne vers un autre confrère. En tant que thérapie complémentaire, la naturopathie peut aider en complément d’un traitement allopathique mais les deux professionnels doivent pouvoir communiquer en cas de doute (exemple : la prise de certaines plantes peut annuler les effets d’un médicament prescrit, etc.).
Même si la naturopathie est une médecine douce, elle n’est pas sans contre-indications. Le thérapeute sera particulièrement vigilant lors du conseil aux femmes enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants ou aux personnes qui doivent suivre un traitement lourd pour le traitement d’une maladie. Par exemple, le choix des huiles essentielles ou de certaines plantes pourra être interdit pour les femmes enceintes ou allaitantes ou pour les enfants et les personnes immunodéprimées. Certaines pratiques comme le jeûne ou la diète peuvent également présenter des contre-indications pour des personnes fragiles ou déjà trop carencées. Le naturopathe se doit de prévenir des contre-indications possibles ou de ne pas prescrire certaines techniques qu’il jugerait trop risquées dans certains cas.
Le naturopathe qui accompagne son patient vers un meilleur équilibre est aussi un formateur qui enseigne les techniques de bien-être. Les naturopathes peuvent aussi participer et encadrer des groupes dans le cas d’ateliers à thèmes (week-end Détox ou semaine bien-être) où plusieurs disciplines du bien-être peuvent être proposées pour permettre aux participants de se sentir globalement mieux dans leur corps et dans leur tête.
Les autres appellations : hygiéniste-naturopathe, praticien en naturopathie, naturothérapeute, praticien en hygiène vitale, praticien naturopathe vitaliste…
Pour devenir naturopathe, il faut s’intéresser à une façon de vivre équilibrée et l’appliquer dans sa propre vie. En effet, aura-t-on vraiment envie de suivre une personne qui n’applique pas vraiment ce qu’elle dit ? Fumer ou ne pouvoir se passer d’une consommation d’alcool quotidienne, être sédentaire, consommer de la « junk food » est un choix qui est propre à chacun, mais comment convaincre des personnes en recherche de conseil, si l’on ne montre pas soi-même l’exemple ?
Il ne faut cependant pas tomber dans l’extrême, mais globalement, le naturopathe qui « respire la santé » inspire certainement plus confiance auprès de ses clients.
Ses compétences portent notamment sur :
Les professionnels de santé qui se spécialisent en naturopathie sont par exemple :
Qui peut devenir naturopathe ?
La naturopathie est un métier qui offre une certaine mixité. Contrairement à certaines professions du bien-être plutôt féminisées, le métier de naturopathe intéresse autant les hommes que les femmes.Pour devenir naturopathe, il faut s’intéresser à une façon de vivre équilibrée et l’appliquer dans sa propre vie. En effet, aura-t-on vraiment envie de suivre une personne qui n’applique pas vraiment ce qu’elle dit ? Fumer ou ne pouvoir se passer d’une consommation d’alcool quotidienne, être sédentaire, consommer de la « junk food » est un choix qui est propre à chacun, mais comment convaincre des personnes en recherche de conseil, si l’on ne montre pas soi-même l’exemple ?
Il ne faut cependant pas tomber dans l’extrême, mais globalement, le naturopathe qui « respire la santé » inspire certainement plus confiance auprès de ses clients.
Les compétences requises
Le naturopathe doit savoir se former dans de nombreux domaines. Si sa formation initiale en naturopathie lui donne déjà de solides compétences, il n’hésitera pas à se spécialiser dans certains domaines et à continuer de se former, même en exerçant son métier.Ses compétences portent notamment sur :
- La connaissance des pratiques naturopathiques : aromathérapie, phytothérapie, qualité et équilibre de la nutrition, relaxation, sophrologie, etc.
- Des connaissances sur l’anatomie de la personne : la formation aborde la physiologie et l’anatomie. Il est logique qu’un naturopathe sache localiser tous les organes et ait une vue complète de la personne qui se présente. Il étudie également le fonctionnement de l’appareil respiratoire, les techniques de respiration faisant partie des soins de naturopathie ;
- La pratique de l’écoute active de ses clients et l’empathie ;
- L’esprit d’analyse et d’observation pour pouvoir mettre en place un programme vital en fonction des besoins du patient.
- Être capable d’orienter ses clients vers d’autres spécialités s’il n’a pas les compétences dans ces domaines-là (exemple : conseiller une séance d’ostéopathie ou un massage chez un kinésithérapeute).
- Savoir gérer une structure : si le naturopathe ouvre son propre cabinet de consultation, il doit savoir organiser ses rendez-vous, mettre en place un lieu agréable et rassurant pour ses consultations et avoir de bonnes connaissances en gestion d’entreprise.
- Savoir se faire connaitre et reconnaitre, en communiquant via les réseaux sociaux, en se créant une visibilité avec un site Internet, en participant à des évènements participatifs en ligne ou en présentiel sur des salons par exemple.
Les professionnels de santé qui se spécialisent
Si le naturopathe se spécialise souvent dans certaines disciplines (aromathérapie, iridologie, hypnose, sophrologie), il existe aussi des thérapeutes d’autres médecines douces qui se forment à la naturopathie.Les professionnels de santé qui se spécialisent en naturopathie sont par exemple :
- Les sophrologues et relaxologues ;
- Les thérapeutes en énergétique (magnétiseurs, enseignants Reiki, enseignants Shiatsu, réflexologues, etc.) ;
- Les diététiciens ;
- Les sages-femmes ;
- Les vendeurs ou conseillers travaillant dans des magasins Bio ;
- Des professeurs de yoga ou de gymnastique douce,
- Les ostéopathes, les chiropracticiens,
- Les distributeurs/vendeurs en compléments alimentaires ;
- Les cuisiniers qui peuvent se spécialiser en cuisine naturopathique ;
- Les esthéticiennes qui souhaitent proposer des cosmétiques naturels ;
- Les soigneurs animaliers qui veulent avoir une spécialité de naturopathe animalier ;
- Etc.
Après la formation de naturopathie, certains naturopathes vont faire le choix d’être salarié auprès d’un établissement de remise en forme, le temps de se familiariser avec leur nouveau métier et d’acquérir plus d’expérience. Ils attendent quelques années pour se mettre ensuite à leur compte et ouvrir leur propre structure.
Mais, il arrive souvent que le naturopathe désire ouvrir son cabinet dès la fin de sa formation. Se mettre à son compte est aussi une évidence pour quelqu’un qui vient d’un autre métier de santé et qui vient de terminer ses études de naturopathe.
Il existe aujourd’hui des établissements qui proposent de louer des cabinets de thérapeute à l’heure, la journée ou au mois. C’est un excellent moyen de pouvoir réduire ses frais tout en augmentant ses chances de créer une clientèle plus rapidement.
Les structures dans lesquelles le naturopathe peut travailler en tant que salarié sont par exemple :
Lorsqu’il se met à son compte et consulte dans son cabinet, le naturopathe peut soit louer son local seul, soit partager un local avec d’autres professionnels de la santé. Il arrive que le regroupement de plusieurs spécialistes du bien-être permette de n'employer qu'une seule personne pour assurer le standard, le secrétariat et l’accueil des patients.
Où exercer le métier de naturopathe ?
Le naturopathe pourra exercer son métier auprès d’une structure ou bien se mettre à son compte.Après la formation de naturopathie, certains naturopathes vont faire le choix d’être salarié auprès d’un établissement de remise en forme, le temps de se familiariser avec leur nouveau métier et d’acquérir plus d’expérience. Ils attendent quelques années pour se mettre ensuite à leur compte et ouvrir leur propre structure.
Mais, il arrive souvent que le naturopathe désire ouvrir son cabinet dès la fin de sa formation. Se mettre à son compte est aussi une évidence pour quelqu’un qui vient d’un autre métier de santé et qui vient de terminer ses études de naturopathe.
Il existe aujourd’hui des établissements qui proposent de louer des cabinets de thérapeute à l’heure, la journée ou au mois. C’est un excellent moyen de pouvoir réduire ses frais tout en augmentant ses chances de créer une clientèle plus rapidement.
Les structures dans lesquelles le naturopathe peut travailler en tant que salarié sont par exemple :
- Les centres de remise en forme ;
- Les centres de thalassothérapie ou de cures thermales ;
- Les cliniques spécialisées (exemple : traitement de l’obésité, des addictions, médecine du sport…) ;
- Les magasins biologiques,
- Les enseignes de fabrication de compléments alimentaires.
Lorsqu’il se met à son compte et consulte dans son cabinet, le naturopathe peut soit louer son local seul, soit partager un local avec d’autres professionnels de la santé. Il arrive que le regroupement de plusieurs spécialistes du bien-être permette de n'employer qu'une seule personne pour assurer le standard, le secrétariat et l’accueil des patients.
Les atouts et les inconvénients du métier de naturopathe
Les avantages
- Toute personne peut se former sans condition de diplôme et sans limites d’âge (accès à l’enseignement par la formation initiale ou par la formation continue) ;
- Le métier permet de travailler au contact de nombreuses personnes, non seulement les patients, mais aussi les autres personnels de santé ;
- C’est un métier très enrichissant qui permet également au naturopathe d’en apprendre toujours plus sur sa profession et de pouvoir se spécialiser ;
- Le secteur des métiers du bien-être est en pleine expansion et les débouchés sont nombreux ;
- Le naturopathe peut choisir de travailler comme salarié ou se mettre à son compte ;
- C’est un métier valorisant qui apporte certaines satisfactions puisque voir un patient aller mieux et retrouver plus de tonus et de joie de vivre est très gratifiant.
Les inconvénients
- Il faut être vigilant sur le choix d’une formation, car il y a beaucoup d’offres, mais toutes ne se valent pas et ne permettent pas d'acquérir les connaissances nécessaires à la pratique de la naturopathie auprès de patients ;
- Il n’existe pas encore de réglementation en matière de diplôme, ni d’obligations sur le contenu des formations ;
- Le démarrage d’une activité à son compte peut s’avérer difficile pour un naturopathe qui n’a pas de portefeuille client. C’est pourquoi, beaucoup choisissent plutôt, après la formation, de travailler comme salarié d’une structure de santé et bien-être ou d’avoir une deuxième activité en parallèle s’ils se mettent à leur compte.
Quel est le salaire d’un naturopathe ?
La rémunération d’un naturopathe dépend surtout de trois éléments :- Son expérience professionnelle dans le métier ;
- Son statut : le salaire ne sera pas le même pour un naturopathe salarié, rattaché à une structure que pour un naturopathe exerçant en libéral.
- Son lieu d’exercice : les prix des consultations et des frais varient si le naturopathe travaille en grosse agglomération, campagne ou même en ligne.
En moyenne, le salaire peut se situer dans une fourchette mensuelle comprise entre 1 900 et 3 000 € bruts selon l’expérience du praticien et son lieu d’exercice.
En début d’activité et le temps de se constituer une clientèle régulière, le naturopathe peut combiner son emploi du temps avec une seconde activité pour compléter ses revenus.
Il peut être salarié d’un centre de bien-être (exemple : thalassothérapie, balnéothérapie, thermalisme), d’un centre de rééducation (exemple : clinique spécialisée dans le traitement de l’obésité et des pathologies de l’alimentation).
Il peut également être consultant auprès de laboratoires spécialisés (exemple : fabrication de compléments alimentaires).
Il peut travailler auprès des maisons de l’enfance et des maisons de retraite.
Le naturopathe peut bien sûr exercer dans un cabinet et concilier cette activité avec des déplacements en tant que consultant (organisation d’ateliers, participation à des conférences sur des salons spécialisés…).
De plus en plus de naturopathes ont la possibilité de rejoindre des comités de travail et d’intégrer un groupe travaillant pour la recherche médicale. Il participe comme les autres médecins à l’élaboration des politiques de santé publique.
De nombreux pays ont connu une avancée plus précoce dans le développement de la médecine naturelle, comme certains pays nordiques (Norvège, Suède, Pays-Bas), la Suisse, mais aussi des pays méditerranéens comme le Portugal ou l’Espagne où les médecines alternatives sont bien implantées.
Mais, il est également possible d’évoluer dans le secteur de la naturopathie au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’Inde est toujours réputée pour ses thérapies ayurvédiques qu’elle continue d’exporter et la Chine pour la Médecine Traditionnelle Chinoise, deux médecines traditionnelles reconnues par l’OMS, en première et deuxième place du classement, juste avant la naturopathie.
En fonction de l’endroit où il souhaite exercer, le naturopathe devra investir un peu de temps dans l’apprentissage rigoureux de la langue de son pays d’accueil s’il veut réussir au mieux son intégration.
Quels sont les débouchés ?
Devenir praticien en santé naturelle permet d’exercer dans différents lieux d’activités, mais aussi d’acquérir des spécialisations pour avoir plusieurs cordes à son arc. Le métier de naturopathe est, de ce fait, un métier évolutif qui peut s’exercer tant en France qu’à l’étranger.Spécialisations
Après sa formation de naturopathe, le praticien en médecine douce peut se spécialiser dans certains domaines, au moyen de la formation continue. Il pourra ainsi se former pour devenir également :- Sophrologue,
- Aromathérapeute,
- Phytothérapeute,
- Praticien en SPA ou agent thermal,
- Diététicien ;
- Lithothérapeute ;
- Naturopathe animalier ;
- Cuisinier naturopathique (exemple : Académie de Cuisine naturopathique « Chef Nature »)…
- Formateur ;
- Conférencier…
Lieux où exercer
Le naturopathe peut intervenir dans plusieurs lieux, comme consultant (centres de sports, de remise en forme) ou conférencier (salons du bien-être).Il peut être salarié d’un centre de bien-être (exemple : thalassothérapie, balnéothérapie, thermalisme), d’un centre de rééducation (exemple : clinique spécialisée dans le traitement de l’obésité et des pathologies de l’alimentation).
Il peut également être consultant auprès de laboratoires spécialisés (exemple : fabrication de compléments alimentaires).
Il peut travailler auprès des maisons de l’enfance et des maisons de retraite.
Le naturopathe peut bien sûr exercer dans un cabinet et concilier cette activité avec des déplacements en tant que consultant (organisation d’ateliers, participation à des conférences sur des salons spécialisés…).
De plus en plus de naturopathes ont la possibilité de rejoindre des comités de travail et d’intégrer un groupe travaillant pour la recherche médicale. Il participe comme les autres médecins à l’élaboration des politiques de santé publique.
Travailler à l’étranger
Dans de nombreux pays, le concept de « médecine intégrative » tend à se développer. Il s’agit d’inciter les thérapeutes en santé naturelle à se rapprocher des médecins dans un esprit de partenariat. Une fédération est d’ailleurs dédiée à tous les partenaires étrangers : la WNF (World Naturopathic Federation).De nombreux pays ont connu une avancée plus précoce dans le développement de la médecine naturelle, comme certains pays nordiques (Norvège, Suède, Pays-Bas), la Suisse, mais aussi des pays méditerranéens comme le Portugal ou l’Espagne où les médecines alternatives sont bien implantées.
Mais, il est également possible d’évoluer dans le secteur de la naturopathie au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’Inde est toujours réputée pour ses thérapies ayurvédiques qu’elle continue d’exporter et la Chine pour la Médecine Traditionnelle Chinoise, deux médecines traditionnelles reconnues par l’OMS, en première et deuxième place du classement, juste avant la naturopathie.
En fonction de l’endroit où il souhaite exercer, le naturopathe devra investir un peu de temps dans l’apprentissage rigoureux de la langue de son pays d’accueil s’il veut réussir au mieux son intégration.
Une commission spéciale accueille les écoles et étudie leur candidature. Cela est valable pour toutes formes d’enseignements, qu’il s’agisse de cours en présentiel ou à distance. Le SPN propose une liste des formations qui permettent d’obtenir une adhésion au syndicat.
Le Syndicat a plusieurs missions qui vont de l’information et la protection des praticiens de naturopathie et de la clientèle à la sensibilisation aux bienfaits de la naturopathie destinée au grand public.
Toutefois, il est important de constater qu’il n’est pas indispensable qu’un professionnel de naturopathie soit affilié à un syndicat ou une fédération pour être digne de confiance. De même, il existe de nombreuses écoles très sérieuses qui n’ont pas forcément adhéré à un syndicat. Syndicat et fédération permettent de rassembler des personnes d’une même profession et de confirmer leur sérieux pour des clients qui seraient un peu hésitants dans leur choix. Ces organismes sont importants dans la mesure où le métier n’est pour l’instant pas suffisamment encadré et qu’il n’existe pas de diplôme reconnu.
Dans tous les cas, qu’il soit affilié ou pas, un bon naturopathe pourra, avec une formation en naturopathie solide, complète et certifiante comme base de ses connaissances, se faire rapidement une réputation. Il sera également reconnu par ses pairs – les autres thérapeutes du bien-être qui n’hésiteront pas à lui faire une bonne publicité – et les résultats concrets qu’il obtiendra en apportant à ses patients une meilleure qualité de vie seront déjà une bonne carte de visite !
Les syndicats et fédérations
Alors que le métier de naturopathe n’est pas encore bien encadré en France et qu’il n’existe pas de diplôme reconnu, il peut s’avérer important de se prévaloir d’un Syndicat ou d’une Fédération. Pour adhérer à l’un ou à l’autre, il est parfois demandé de prêter serment et dans tous les cas de respecter le code de déontologie du métier.Syndicat des Professionnels de la Naturopathie
Le Syndicat des Professionnels de la Naturopathie (SPN) répertorie les praticiens de Naturopathie, mais aussi les conseillers naturopathes, les fédérations et les écoles formant à la naturopathie ainsi que toutes les disciplines élargies de la naturopathie. Ce syndicat a également le rôle de promouvoir le métier de naturopathe auprès du public et de l’État.Une commission spéciale accueille les écoles et étudie leur candidature. Cela est valable pour toutes formes d’enseignements, qu’il s’agisse de cours en présentiel ou à distance. Le SPN propose une liste des formations qui permettent d’obtenir une adhésion au syndicat.
Le Syndicat a plusieurs missions qui vont de l’information et la protection des praticiens de naturopathie et de la clientèle à la sensibilisation aux bienfaits de la naturopathie destinée au grand public.
La FENA
Il existe également des fédérations comme pour d’autres métiers. En naturopathie, vous trouvez par exemple La FENA (Fédération Française de Naturopathie) qui dépend de la fédération mondiale de Naturopathie (World Naturopathic Federation). Cette fédération mondiale regroupe environ 60 pays du monde et est un interlocuteur privilégié de l’OMS pour les questions relatives à la naturopathie. Les naturopathes certifiés par La FENA sont issus de l’une des huit écoles de naturopathie qui sont agréées par cette fédération. La FENA présente un annuaire dans lequel sont répertoriés environ 1 600 naturopathes professionnels.L’OMNES
D’autres structures assurent des regroupements de professionnels de la naturopathie (praticiens de santé naturelle, écoles de formation, etc). Par exemple, l’OMNES (Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire), association loi 1901, regroupe des naturopathes professionnels justifiant d’une certification et d’une formation d’un total minimal de 1 200 heures de cours.
Toutefois, il est important de constater qu’il n’est pas indispensable qu’un professionnel de naturopathie soit affilié à un syndicat ou une fédération pour être digne de confiance. De même, il existe de nombreuses écoles très sérieuses qui n’ont pas forcément adhéré à un syndicat. Syndicat et fédération permettent de rassembler des personnes d’une même profession et de confirmer leur sérieux pour des clients qui seraient un peu hésitants dans leur choix. Ces organismes sont importants dans la mesure où le métier n’est pour l’instant pas suffisamment encadré et qu’il n’existe pas de diplôme reconnu.
Dans tous les cas, qu’il soit affilié ou pas, un bon naturopathe pourra, avec une formation en naturopathie solide, complète et certifiante comme base de ses connaissances, se faire rapidement une réputation. Il sera également reconnu par ses pairs – les autres thérapeutes du bien-être qui n’hésiteront pas à lui faire une bonne publicité – et les résultats concrets qu’il obtiendra en apportant à ses patients une meilleure qualité de vie seront déjà une bonne carte de visite !